A l’aube de ce nouvel hiver, deux femmes Electrohypersensibles réfugiées dans une grotte, souhaitent interpeller le gouvernement en direct de leur lieu de survie.
L’une d’elles y vit déjà depuis deux ans et sa situation est en train de s'aggraver .
Donner une tribune à ces deux femmes, c'est peut-être l'espoir d'un réveil chez nos responsables politiques!
Qui sont-elles? :
- Anne Cautain (55 ans), Niçoise, ex-femme de chambre en cité Universitaire
- Bernadette Touloumond (65 ans), Parisienne, hôtesse de l'air à la retraite.
Compte tenu de leur très grande sensibilité, elles ont dû tout quitter en urgence pour se réfugier dans cette grotte de montagne .Aujourd'hui, elles souhaitent
pouvoir témoigner de leurs situations respectives, en alertant, tels les canaris dans la mine.
L'association « Une terre pour les EHS » œuvre pour la reconnaissance de l'ElectroHyperSensibilité et à la création de lieux de vie pour les personnes qui souffrent du fait d’une pollution électromagnétique toujours plus importante. Cette association créée en avril 2011, compte à ce jour plus de 500 adhérents, elle est soutenue par des élus, des médecins, et des organisations nationales et internationales.
Deux ans après le Grenelle des ondes, malgré la résolution 1815 du Conseil de l'Europe de mai 2011 qui demande à chaque État la création de zones blanches, malgré plusieurs courriers adressés au ministère de la Santé et une action nationale (septembre 2011) visant à demander aux pouvoirs publics de recréer en urgence des Zones Blanches (exempts de pollution électromagnétiques d'origine artificielle provenant principalement des technologies sans fil. (http://uneterrepourlesehs-septembre.blogspot.com/)
Le gouvernement ne répond toujours pas à l'urgence sanitaire.
Force est de constater que le nombre d'Ehs croît de manière exponentielle parallèlement au développement des sources de champs-électromagnétiques artificiels. En outre, les situations personnelles dont à connaissance l’association sont de plus en plus dramatiques . Les cas sur lesquels nous alertons, illustrent bien l'urgence qu'il y a à prendre en compte, dès à présent, cette problématique de santé publique.