Les choses s'accélèrent et se bousculent. Les travaux d'électrification de l'antenne de Vilhosc ont démarré le 30 mai (durée estimée 1 mois). La préfecture devra donc alors trancher si elle irradie mon campement ou pas.
En janvier, j'ai déposé un dossier DALO (Droit Au Logement Opposable) auprès de la DDETSPP. Le 28 mars, une commission a déclaré mon dossier prioritaire (PJ n°1). J'ai eu à ce jour 3 propositions de logement HLM que j'ai dû refuser car incompatibles avec mon électrohypersensiblité. Le 28 juin, je déposerai un recours auprès du tribunal administratif de Digne afin que soit ordonné à la préfecture de me reloger.
Pour ma part, je demande à M le Préfet un moratoire le temps que cette procédure, qui peut aller jusqu'au Conseil d'Etat, soit close. Mais les signaux renvoyés par la préfecture sont très inquiétants. Une demande d'ICD (Instance de Concertation Départementale) et à défaut une demande urgente de rencontre avec M le Préfet a été déposée par l'association "Zones Blanches". Ces demandes ont toutes été refusées (PJ n°2).
Le 6 juin, l'ONF m’a de nouveau signifié sa volonté de m’expulser (action autorisée par M le Préfet ) (PJ n°3).
Comment notre Etat de droit peut-il faire fi de la vie des personnes EHS réfugiées sur les dernières zones blanches de France ?
Cordialement,
Philippe Tribaudeau